L'anecdote suivante pourrait avoir été choisie dans les souvenirs de nos contemporains
tant le fait relaté a perduré : "En parcourant les rues du Polet, si vous entendez
crier : Gâre l'ia !… Vous devrez vous regarder comme très heureux, et dire en
vous même que vous l'avez échappé belle. Si toutefois vous n'êtes pas inondé
d'un déluge d'eau sale, ou puante, avant d'avoir entendu ce cri d'avertissement
frapper vos oreilles, car très souvent l'eau puante qu'ils jetteront par leur
fenêtre, ou plutôt leur lucarne, précède leur aimable cri de Gare l'ia!" L'auteur
du manuscrit consacre ensuite tout un paragraphe au "Petit Paris, près l'emplacement
du petit fort et adossé contre la falaise". Il est alors littéralement squatté
par une bande de vauriens peu fréquentables.