Le témoignage d’Anne Leprestre, femme de François Allexandre nous apprend que, “incommodée”, Baril aurait vanté les avantages de ses ouvrages auprès de son mari pour de telles occasions (Pièce n°4) “et comme duval parloit de l'usage que l'on pouvoit faire de cet ouvrage à son mary elle dit audit duval que cela n'estoit pas honneste et qu'il avoit grand tort de dire pareille sottise, ledit duval luy répondit "hélas, malcommère, sy vous n'aviez point de mary vous seriez bien aise d'avoir un pareil ouvrage pour vous divertir sur quoy le déposant ne peut pas s'empêcher de luy dire qu'il avoit grand tort de parler de sottises comme cela”
Le procès fait mention d’un co-accusé, Nicolas Lebourg, tourneur sur ivoire, demeurant rue du boeuf, âgé de 40 ans. Celui-ci est accusé d’avoir vendu lesdits godemichés pour Baril avec une commission de 50 %.
Idéal pour les femmes "incommodées" ou sans mari...
Illustration de Martin Van Maele