La
reconstruction de Dieppe consécutive à la Bombarderie de 1694 qui détruisit
la ville était à peine terminée (Ventabren quitte la ville en 1720). Les commerces
et ateliers d’artisans refonctionnaient à peu près normalement. De nombreux
tourneurs sur os et ivoires avaient repris du service, tel Nicolas Baril dit
Duval, âgé de 32 ans au moment des faits et demeurant sous la Halle au Lin,
derrière l’église Saint Jacques ( dans le prolongement des actuelles halles
ste Catherine). Dieppe était célèbre pour ses ivoires : bateaux finement ciselés,
rapes à tabac, sujets religieux. Nous pouvons maintenant rajouter les godemichés
à l’usage des religieuses dieppoises.
En tout, neuf témoins à charge défileront à la barre : -Pierre Mayeu, tourneur
sur yvoire a signé de son nom d'une écriture hésitante avec une faute : piere
maieu -Nicolas Hallot, tourneur sur yvoire a signé de son nom d'une écriture
hésitante : nicollas hatto -Pierre Chambeil, prévost de salle pour la danse
a signé de son nom, d'une écriture plus assurée : pierre Chambeil
Détail
du "Port de Dieppe" par J. Vernet
Dieppe,
capitale de l'ivoire